Lors de notre 3ème rendez-vous le critique de cinéma, programmateur à la Cinémathèque Française, Jean-François Rauger est venu en Renoirien évoqué cette pépite anarchisante qu’est Boudu sauvé des eaux, remettant en perspective cette « comédie un peu bizarre, qui ne colle pas aux conventions cinématographiques et de mise en scène ». Cette étude claire, passionnée, explicitant les thématiques Renoiriennes est également un très bon complément à la « théorie du cadre » exprimée par Jean Douchet lors de notre premier rendez-vous.

Pour ce qui nous concerne, redécouvrir cette liberté filmique, dont l’amont et l’aval sont un paysage à la beauté sauvage, nous permit de reconsidérer l’auteur de French Cancan, d’en considérer la face hédoniste où le plaisir est toute morale, et la nature son inspirateur.

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