Willy 1er, rare film réalisé à 4 réalisateurs, fut un des grand coup de cœur du cru 2016. C’est après avoir perdu son emploi que Daniel Vannet, héro de ce film, se rend compte qu’il a été exploité pendant 23 ans. Ne sachant ni lire, ni écrire, il travailla toute sa vie à plein-temps n’étant payé qu’à mi-temps. C’est sur le chemin de l’apprentissage de la lecture qu’il rencontre les réalisateurs, et travaille d’ab0rd sur 2 courts-métrages (Ich bin eine Tata – 2014 et Perrault, La Fontaine, Mon Cul – 2015) qui le conduiront à un prix d’interprétation au festival de Clermont-Ferrand.

Willy 1er dessine le portrait décalé d’une France de la marge. Ses réalisateurs se sont rencontrés à l’école de la Cité de Luc Besson. Preuve que sans taxi, cascades, dérapages ou tueur professionnel, on peut réaliser un film incisif d’une grande modernité.

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